L’association ARGOS 42, dédiée à la protection des animaux de compagnie, principalement les chiens et les chats, a récemment pris position dans le mouvement pour l'abolition de la corrida. Nous avons rejoint le collectif "Ensemble pour l'abolition". Cette année, c’est la date du 1er juin qui a été définie pour mettre en place la journée nationale pour l’abolition de la corrida. Des actions auront lieu dans la plupart des grandes villes. A Saint-Etienne, lors de cet évènement, vous aurez l'occasion de vous joindre à n
ous pour dire stop à la corrida. Il vous suffira de vous prendre en photo avec le visuel dédié comportant notre logo. Si vous ne pouvez pas être présents physiquement, transmettez-nous une photo avec le visuel exprimant votre soutien. Retrouvez toutes les informations sur le lien ci-dessous.
La corrida : Un spectacle de cruauté
Laurence Parisot décrit la corrida comme "la pornographie de la cruauté" et "une manifestation d'une violence inouïe". En effet, la corrida se traduit par des actes de cruauté envers les aniamux, dans un cadre ritualisé.
Le premier tercio : Un homme à cheval enfonce une pique dans le "morillo" du taureau, entre la nuque et les épaules, sectionnant ainsi les muscles aducteurs du cou. Cela handicape l'animal, le rendant incapable de relever la tête sans souffrance, créant
ainsi l'illusion qu'il est prêt à charger à tout moment. Les chevaux utilisés dans cette phase sont souvent gravement blessés, voire tués.
Le deuxième tercio : Les toreros enfoncent des banderilles, des lames en forme de harpons, à proximité de la blessure de la pique. Cela affaiblit davantage l'animal et évite une hémorragie interne.
Le troisième tercio : Le matador, ou "tueur" en espagnol, tue le taureau en enfonçant une épée entre les omoplates pour sectionner la veine reliant le cœur aux poumons. L'animal meurt étouffé par son propre sang. Il arrive souvent que le matador doive répéter l'opération. L'animal n'est souvent pas mort instantanément ; ainsi, d'autres armes blanches sont utilisées.
Impact sur les enfants
Malgré leur violence et leur cruauté, les corridas ne sont pas interdites aux mineurs en France. De plus, il existe des écoles de tauromachie où des enfants s'entraînent sur de jeunes veaux. Cette exposition à la violence peut entraîner une désensibilisation à l'empathie et des traumatismes émotionnels graves chez les personnes les plus sensibles.
Aspects juridiques
L'article 521-1 du code pénal condamne les sévices infligés aux animaux, mais une exception est faite pour les acteurs de corrida dans certains départements français. Cela soulève des questions sur la cohérence des lois et des valeurs morales de la société.
En résumé, la corrida est une pratique cruelle qui soulève des préoccupations éthiques, sociales et juridiques. Il est temps de dire non à cette forme de "spectacle" qui inflige des souffrances inutiles à des animaux innocents.
Rejoignez-nous dans notre lutte pour l'abolition de la corrida.
Catherine Martin
Argos 42 fait partie du collectif Ensemble pour l'abolition qui rassemble les principales associations de défenses des animaux en France mobilisées pour l'abolition de la corrida.
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